Perdre jusqu’à 100 livres sans régime miracle: l’histoire d’une femme déterminée



En surpoids depuis sa jeunesse, Mélissa Grandmont en a fait, des régimes! Ce n’est que plus tard qu’on lui a diagnostiqué des problèmes hormonaux et un prédiabète. Ce choc sera le point de départ d’une véritable transformation. Entretien avec une femme déterminée!





Photo fournie par Mélissa Grandmont

Quelle est ton histoire de poids?

J’ai toujours été grasse, j’ai commencé les régimes à l’adolescence, j’en ai fait plusieurs, un régime basé seulement sur des fruits, d’autres en enlevant tout gras ou tout sucre de l’alimentation. Comme c’était des régimes drastiques qui ne correspondaient pas à un rythme à long terme, je reprenais toujours le poids perdu. Comme ma mère était aussi en excès de poids, on faisait cela ensemble. Mon poids fluctuait beaucoup et ma confiance en moi était affectée. Je pesais au moins 200 lb à l’âge de 15 ans.

Ce n’est pourtant que vers l’âge de 30 ans qu’on m’a diagnostiqué un syndrome des ovaires polykystiques, qui amène son lot de problèmes hormonaux et des problèmes de poids.

J’avais aussi des fibromes sur l’utérus. On m’a enlevé l’utérus et un premier ovaire à 30 ans et, deux ans plus tard, le deuxième ovaire. Comme les kystes aux ovaires et les fibromes présents dans l’utérus étaient cancéreux (stade 1), j’ai dû avoir de la chimiothérapie.

Quel a été l’élément déclencheur de ta perte de poids?

C’est par hasard que j’ai fait mon premier test de glycémie chez une amie, dont le père devait suivre sa glycémie, pour découvrir qu’elle était anormalement haute. J’ai consulté un médecin et il a confirmé que j’étais prédiabétique. Il m’a alors mentionné: tu as deux choix, soit tu perds du poids pour régulariser ta glycémie, ou tu développes dans les prochaines années du diabète de type 2. Je me suis dit que je ne voulais pas être diabétique et que je devais changer mes habitudes de vie. Je pesais alors 255 lb pour une taille de 5 pi 2 po.



0614 SAN Huot Témoignage


Photo fournie par Mélissa Grandmont

Qu’as-tu fait en premier pour perdre ton poids?

Je me suis mise à bouger. Beau temps, mauvais temps, je marche. Tempête de neige ou non! J’ai perdu une quarantaine de livres en devenant active. J’ai aussi rencontré une nutritionniste au CLSC et elle m’a bien enseigné le compte des glucides pour gérer ma glycémie. Par exemple, pour déjeuner, avant je pouvais manger un gros bol de céréales en plus de deux rôties, ou encore un gros smoothie plein de sucre. J’ai appris beaucoup avec elle. Premièrement, je dois respecter un certain nombre de glucides, et alors mes repas ont complètement changé. J’ai aussi appris à lire les étiquettes et à repérer les sources de sucres cachés. En un an et demi, j’ai perdu 100 lb, j’ai atteint le poids de 155 lb.

As-tu réussi à maintenir le poids?

La ménopause a été difficile, je ne peux pas prendre d’hormones, comme j’ai eu des masses cancéreuses aux ovaires et que j’ai eu une embolie pulmonaire. Les débalancements hormonaux m’ont fait reprendre du poids malgré mon rythme de vie actif. Aujourd’hui, à 45 ans, je suis à 180 lb et mon poids est stable. Malgré ma reprise de poids, ma glycémie reste normale et mon bilan sanguin est parfait. Je continue toujours à suivre ce que j’ai appris de la nutritionniste et je reste très active physiquement.

Quelle est ton alimentation aujourd’hui?

Je suis une fille gourmande, donc je bouge énormément, car je sais que je ne peux être dans un régime très restrictif. Je mange plusieurs petits repas. Comme je travaille comme représentante sur la route, j’apporte mes collations (fruits et fromages ou crudités) et souvent mes lunchs. Si je vais au resto sur la route, je vais prendre un wrap ou un burger, mais sans les frites. Je ne suis pas la fille qui mange seulement une salade, car je ne trouve pas ça assez soutenant. Lorsque je pense avoir faim, je bois d’abord beaucoup d’eau et je réalise souvent que j’avais soif et non faim. J’ai une alimentation normale, ce qui fait que je ne crains pas d’aller au resto ou chez des amis. Je mange aussi beaucoup plus lentement qu’avant et je suis capable de ramener les restes du resto à la maison, alors qu’avant, je me serais forcée à terminer mon assiette. Malgré tout cela, l’alimentation reste un défi pour moi, car j’adore manger et, pour moi, c’est un plaisir.

Selon toi, qu’est-ce qui est important pour maintenir son poids à long terme?

Il faut être déterminé. Dans mon cas, l’activité physique est essentielle. Je fais du sport quatre fois par semaine (30 min à 1 h chaque fois), c’est vraiment un besoin de bouger. Je ne suis pas du type gym du tout, mais je fais du bateau-dragon, de la course à pied, du vélo stationnaire. Les sports d’équipe me permettent de garder ma motivation et mon côté social. Mon quotidien est aussi plus actif; par exemple, moi, j’adore la télé, quand je m’installe pour l’écouter, c’est sur mon vélo au lieu d’être sur le sofa comme avant. Il faut éviter les régimes sévères qui ne peuvent qu’amener un phénomène de yo-yo, comme ce que j’ai fait, plus jeune. L’objectif de perte de poids doit aussi être réaliste, une à deux livres par semaine, pas plus. Les gens font l’erreur de vouloir un résultat rapide. Ils risquent vraiment de le reprendre. La clé est dans la persévérance. En bougeant plus, il faut comprendre que c’est normal que le poids ne bouge pas sur la balance, mais le corps se transforme et, comme les muscles sont plus pesants que le gras, la perte de poids est à plus long terme. Aujourd’hui, j’ai le souhait d’inspirer les gens à faire des changements dans leur vie, un pas à la fois!

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